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  • Bienvenue sur Espace LIGUE 1, mon blog dédié au championnat de France de football. Etudiant en journalisme sportif à l'ESJ Paris, je vous invite à suivre mes analyses, mes impressions et mes critiques après chaque match, journée après journée.
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7 octobre 2013

L1.J9: Montpellier étonne, Paris cartonne!

Alors que l'équipe de France part à la pêche aux points pour son classement FIFA, le premier quart du championnat de France s'est conclu ce dimanche par un Classico bouillant. Remporté par des Parisiens renversants, le sommet français nous a pourtant laissés sur notre faim. Quelques heures plus tôt, alors que Bordeaux se sortait de la crise, l'Olympique Lyonnais y plongeait. Inexorablement.

 

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Montpellier 5-1 Lyon

A force qu'elle dérive dans la brume depuis plusieurs semaines, l'embarcation lyonnaise a fini par heurter un iceberg. Et le moins que l'on puisse dire, c'st que le naufrage fut d'une violence sans pareille. L'iceberg en question, c'est le Montpellier de Jean Fernandez, une équipe qui m'avait pourtant laissé de glace depuis le début de saison mais qui m'a fortement surpris ce dimanche. En passant cinq buts à une défense lyonnaise fantomatique, les Montpelliérains ont renoué avec une victoire qui leur échappait depuis la fin du mois d'Août et ont surtout brillamment relancé une saison qui s'annonçait morose. Dans leurs analyses, les différents médias ont eu tendance à minimiser la performance montpelliéraine, préférant mettre en avant la défaillance collective du onze lyonnais. C'est une donnée qui a compté, certes, mais pas seulement...

Dimanche, Rémi Cabella était sur une autre planète, il a éclaboussé la rencontre de son sens du jeu et de sa précision dans les passes au point de réaliser contre l'OL la meilleure prestation de sa jeune carrière. Mais il ne fut pas le seul à briller car on a également vu un bloc solidaire, une défense bien en place et un Victor Hugo Montano percutant sur le front de l'attaque. La méthode Fernandez commence-t-elle enfin à payer? Avec ce succès retentissant, l'ancien coach auxerrois s'octroie en tout cas un certain crédit aux yeux de ses dirigeants. Pour voir si sa méthode va réellement porter ses fruits, il faudra attendre les prochains rendez-vous en championnat. Car évidemment, j'ai beau l'avoir déjà mentionné, si les médias ont insisté à ce point sur une déconvenue lyonnaise plus que sur un tour de force héraultais, c'est qu'il y en a bien eu une.

Ca commençait déjà mal avec la titularisation de Jordan Ferri en position de défenseur droit. Choix étonnant et peu payant pour le relayeur de formation qui a vécu un véritable calvaire sur chaque offensive passant par son couloir. Gonalons à côté de son match et un Mvuemba invisible ont rendu la tâche plus aisée au milieu de terrain Montpelliérain qui a donné l'impression, surtout en seconde mi-temps, de passer dans les lignes lyonnaises comme dans du beurre. Enfin, j'ajouterai qu'offensivement, l'OL paie certainement la mauvaise gestion des cas Gomis et Briand. Bien que volontaires, les deux exclus estivaux sont en manque de rythme et gagneraient à avoir quelques matches supplémentaires dans les jambes. Un retour de bâton douloureux mais peut-être salutaire pour un OL redevenu quelconque. Je ne dirais pas qu'il va falloir commencer à penser au maintien. Mais en l'état actuel des choses, ce Lyon là ne peut guère viser plus haut.

 

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Bordeaux 4-1 Sochaux

On dit que le phénix est un oiseau mythique qui renait de ses cendres. Je ne sais pas quel animal renait du ridicule mais dans tous les cas, les Girondins de Bordeaux sont de drôles d'oiseaux. Corrigés dans l'implication et l'investissement par la modeste équipe de Tel Aviv en Ligue Europa, les Bordelais ont parfaitement rebondi en championnat en s'imposant devant Sochaux. Cette victoire leur donne un peu d'air au classement mais surtout, elle vient couper court à la crise qui couvait. En alignant au coup d'envoi neuf joueurs qui n'avaient pas joué en milieu de semaine, Francis Gilot se privait d'entrée de la fatigue comme justification à une éventuelle défaite. Si l'ancien entraineur de Sochaux a manifestement tiré un trait sur la Ligue Europa, on peut lui laisser le mérite d'avoir su faire fructifier ce sacrifice.

Dans cette partie, c'est pourtant Sochaux qui ouvre le score. Contout, d'une reprise violente logée sous la barre, vient alors plomber l'ambiance déjà bien morne d'un stade Chaban-Delmas à bout de nerfs. La mine de l'ancien Auxerrois connait un double effet: elle récompense le début de match agressif des Doubistes mais, retour de bâton,  elle enclenche également un vent de révolte sur le pré girondin. Volontaires et appliqués, on a alors l'impression que les Bordelais viennent d'avoir le déclic, jouant dès lors comme si plus rien n'était à perdre. Les Girondins ont peut-être trouvé leur recette miracle. Marquant par deux fois avant la pause, ils ont su remettre à sa place une équipe de Sochaux qui se croyait guéri après son succès devant Valenciennes et qui s'est certainement montrée trop naïve défensivement pour prétendre à conserver son avantage. Encaissant deux nouveaux buts en seconde période, l'arrière-garde franc-comtoise a montré toutes ses limites, à l'image du jeune Lionel Zouma que je trouve un peu juste pour la L1.

Si comme Diabaté, double buteur ce dimanche, les Bordelais avaient le sourire en quittant le Parc Lescure, le FCSM faisait grise mine, lui qui reste englué dans la zone rouge. Faire sortir les Lionceaux de leur terrier sera une rude mission pour le nouvel entraîneur, nommé ce jour, Hervé Renard.

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OM 1-2 PSG

Je m'attendais à ce que le PSG fasse un carton ce dimanche contre une équipe de Marseille que je jugeais inférieure et j'étais loin de penser que le carton en question, ce serait l'arbitre de la rencontre, monsieur Turpin, qui en serait l'auteur. On a beau le présenter comme le meilleur arbitre français ou comme le plus prometteur, je demeure sceptique devant son arbitrage. Certes, il sait tenir ses matches et a un talent indéniable dans l'appréciation des faits de jeu, je ne remets pas ça en cause. Ce qui me pose problème avec ce monsieur, c'est qu'il a cette fâcheuse tendance à sortir de l'ombre, à se mettre en lumière, contrairement à ce qu'on attend normalement d'un arbitre. Sa prestation de ce dimanche, où il s'est fait remarquer en dégainant carton jaune sur carton jaune, en expulsant injustement Motta et en sifflant deux pénalties, me laisse cette impression amère que le plus jeune arbitre de la ligue a voulu "faire son show". Dans un match déjà tendu par l'enjeu, l'arbitre bourguignon voulait s'imposer et calmer le jeu mais par des décisions incertaines et douteuses, il n'a fait que l'envenimer. Et ce n'est pas la première fois. Comme les joueurs qui s'attirent nos critiques, on attend des arbitres qu'ils s'améliorent et progressent match après match. Turpin gagnerait, j'en suis sûr, à investir dans la circonspection. 

Après, il y a quand même eu un match au Vélodrome, pas très passionnant certes, mais qui mérite tout de même quelques commentaires. Gâché par le rouge distribué à Motta (injustement), la partie aurait dû offrir la victoire à l'OM. Si le PSG est clairement supérieur à onze, ce n'est en théorie plus la même chanson avec un joueur en moins. C'est du moins ce que je croyais. Après avoir ouvert le score, les Olympiens n'ont jamais cherché à accélérer. En avaient-ils l'envie…ou les moyens? On ne saura jamais vraiment. Reste qu'en encaissant le but de Maxwell peu avant la mi-temps, les locaux se sont mis à douter et n'ont jamais pu remettre leur tête à l'endroit. Le pénalty sifflé en faveur de Paris était logique. En retard sur Marquinhos, André Ayew s'est montré par cette maladresse un digne représentant de tous ses coéquipiers: la tête ailleurs, timoré et hors du coup. Dès lors que Paris a pris l'ascendant au score par Zlatan, c'en était terminé des espoirs olympiens.

A l'image d'un anaconda qui ne desserre par son étreinte de sa proie, les joueurs de la capitale ont donné une leçon, non pas de football, mais de témérité, d'agressivité et de talent dans la conservation de balle. Fer de lance de cette formation parisienne, Matuidi a été énorme. Au four et au moulin, l'ancien Vert s'est tout simplement montré impressionnant dans son endurance comme dans sa combativité.


Vainqueurs logiques, les hommes de Laurent Blanc ont rejoint Monaco en tête du classement. Le match à trois qui se dessinait ces dernières semaines semble déjà loin. La course à la couronne sera définitivement un duel PSG/Monaco, duel de fortunés mais pas seulement. Ce week-end, les deux leaders du championnat ont prouvé qu'ils avaient d'autres valeurs, notamment ce détonnant mélange entre expérience et fougue juvénile. 

A l'abord de cette courte trêve, la Ligue 1 détient donc deux rois dont nulle formation n'a encore été à-même d'obtenir la tête. Et ça pourrait durer encore longtemps…

 

On se retrouve lors de la prochaine journée de Ligue 1 qui verra notamment Lyon accueillir Bordeaux dans un match couperet pour les deux formations. Les matches internationaux viennent à point nommé pour moi. Ayant commencé mes cours de journalisme, je vais avoir tout le temps de bien m'adapter à mon nouveau rythme pour revenir très vite vers vous. 

Merci à tous de me suivre!

Aurélien Renault

PS: Vous avez vu cette photo sur la joie girondine? Avouez que ça fait plaisir de revoir un sourire sur le visage de Ludo Obraniak! :)

Sources photos:

Cabella_Gonalons: francetvinfo.fr, Joie_Bordelais: sudouest.fr, Zlatan_saut: liberation.fr

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Commentaires
A
Je suis d'accord sur l'équipe lyonnaise décimée mais n'occultons pas le fait qu'elle a eu la malchance de tomber sur un Montpellier dans un grand jour!<br /> <br /> Paris est favori pour le titre, au même titre que Monaco. Rappelons que l'ASM n'a pas perdu au Parc et qu'elle a bien bousculé des Parisiens qui sont restés à 11 du début à la fin! ;-)
D
Salut, <br /> <br /> Je pense que Montpellier est tombé sur une équipe lyonnaise décimée par les blessures et surtout faible moralement. En ce qui concerne le PSG, je pense que les Parisiens ont montré qu’ils étaient plus que jamais favoris pour le titre.
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